Comme tout un chacun je me suis retrouvée confrontée à ma propre recherche identitaire, j’ai vite ressenti le besoin d’affirmer ma personnalité.Le vêtement a alors été un vrai moyen d’expression mais aussi un outil, une parure pour cacher ce que je ne voulais pas montrer et dévoiler ce avec quoi j’étais le plus à l’aise. C’était un mécanisme très efficace pour pourvoir contrôler mon image, la développer et la transformer au gré de mes envies et besoins.
Cette parure était un moyen parfait pour maintenir les autres à distance, ne pas montrer qui j’étais vraiment, puis au fur et à mesure des années, ce comportement vestimentaire a fini par devenir un terrain de jeux pour mon propre épanouissement et développement personnel. La recherche constante d’appartenance à un groupe a finalement laisser place à mon individualité textile et à l’évolution de l’estime de soi.
J’ai débuté mon entrée dans la création textile par un parcours tourné vers le design de mode, le patronage, le modélisme, le stylisme, l’analyse et la définition des tendances. Ce qui m’intéressait dans la « mode » était le rapport aux couleurs, aux matières, à la conceptualisation de nouveaux styles qui par l’agencement des pièces venaient faire éclore une nouvelle esthétique.
Cette parure était un moyen parfait pour maintenir les autres à distance, ne pas montrer qui j’étais vraiment, puis au fur et à mesure des années, ce comportement vestimentaire a fini par devenir un terrain de jeux pour mon propre épanouissement et développement personnel. La recherche constante d’appartenance à un groupe a finalement laisser place à mon individualité textile et à l’évolution de l’estime de soi.
J’ai débuté mon entrée dans la création textile par un parcours tourné vers le design de mode, le patronage, le modélisme, le stylisme, l’analyse et la définition des tendances. Ce qui m’intéressait dans la « mode » était le rapport aux couleurs, aux matières, à la conceptualisation de nouveaux styles qui par l’agencement des pièces venaient faire éclore une nouvelle esthétique.
Etudes de designer de mode à Nantes puis une licence en stylisme et modélisme à Paris, je suis ensuite partie 3ans à Montréal pour développer mes connaissances en impression textile. Mon objectif était de devenir design textile pour le prêt à porter de luxe. Après une expatriation à Montréal, un gros chamboulement émotionnel, une pandémie de covid-19 et une dépression plus tard, toute mon idéalisation du monde de la mode vole en éclat. Je ne me reconnais plus dans une industrie qui manque beaucoup trop d’éthique selon moi. Je fais une pause, prend un job de vendeuse en mi-temps dans une boutique dans le prêt à porter et me recentre sur ma vie.
Durant mes journées à conseiller des clientes, une chose me frappe: l’estime que peuvent avoir certaines femmes d’elles mêmes et comment le vêtement vient parfois changer en positif comme en négatif cette image.
J’en ai entendu des : « Oh non je dois prendre la taille au dessus, je suis trop grosse, quelle horreur » « Depuis ma maladie, je ne porte que du noir je me déteste en couleur cela fait des années que je n’en mets plus », « Ne perdez pas votre temps, rien ne me va de toute façon, je déteste mon reflet». Il y avait aussi des: « Wow comme ce jean me va bien » « Je me sens rayonnante dans cette robe c’est un coup de coeur » « Finalement j’ai bien fait d’oser essayer ». Cela m’a choqué d’une part puis interpellé d’une autre. Je découvre à la fois mon amour pour le conseil, l’aide et la relation humaine mais constate un vrai mal être général chez toutes ces femmes.
Durant mes journées à conseiller des clientes, une chose me frappe: l’estime que peuvent avoir certaines femmes d’elles mêmes et comment le vêtement vient parfois changer en positif comme en négatif cette image.
J’en ai entendu des : « Oh non je dois prendre la taille au dessus, je suis trop grosse, quelle horreur » « Depuis ma maladie, je ne porte que du noir je me déteste en couleur cela fait des années que je n’en mets plus », « Ne perdez pas votre temps, rien ne me va de toute façon, je déteste mon reflet». Il y avait aussi des: « Wow comme ce jean me va bien » « Je me sens rayonnante dans cette robe c’est un coup de coeur » « Finalement j’ai bien fait d’oser essayer ». Cela m’a choqué d’une part puis interpellé d’une autre. Je découvre à la fois mon amour pour le conseil, l’aide et la relation humaine mais constate un vrai mal être général chez toutes ces femmes.
Une idée commence à se construire et à émerger en moi. Comment combiner mon envie de « donner du sens » à mon métier de styliste/designer tout en conseillant et aidant les femmes en manque d’estime ? Je réalise que mon processus créatif a finalement toujours été relié d’une façon ou d’une autre au domaine de la psychologie, du lâcher prise et surtout du lien entre la psychanalyse et la recherche identitaire par le vêtement.
C’est l’émergence de ce projet.
C’est l’émergence de ce projet.
Aider, conseiller, valoriser,
Une liste de mots qui tourne en boucle dans ma tête et qui finissent par avoir du sens le jour où une amie atteinte d’une maladie chronique se confie: « Tu sais que je n’ai pas acheté de vêtements depuis 5 ans, je pense toujours à mon confort, au côté pratique mais jamais au côté esthétique et ça affecte considérablement ma confiance en moi, j'ai l'impression de toujours être malade alors que mon traitement fonctionne » Le noeud du problème de toutes ces femmes était là. La confiance en elles, l’estime d’elles mêmes, leurs relations à leurs corps, leurs images et la revalorisation d’elles mêmes par le vêtement.
Je me renseigne sur les métiers du socio-esthétisme.
Je me renseigne sur les métiers du socio-esthétisme.
Déjà présents et ayant eu des résultats sur la santé mentale des patients, les métiers du socio-esthétisme regroupent les domaines en lien avec l’esthétique, le maquillage, la coiffure, les soins du corps adaptés aux personnes ayant vécu des maladies, violences, traumatismes. Ces services sont en lien étroit avec les techniques de thérapie et les soins médicaux. Mais qu’en est il du vêtement, de l’habit qui apporte réconfort ou permet de dévoiler son style, sa personnalité et de développer sa confiance en soi. C’est dans ce domaine d’application que mes connaissances en stylisme ont une plus value.
HABIT pour Harmonie et Approfondissement du Bien être par l'Identité Textile
HABIT est un service d’accompagnement qui a pour vocation de remettre le corps et l’estime de soi au centre du processus de guérison. En associant le socio esthétisme et l’habillement, je vise une reconquête de soi devant le miroir, une prise de pouvoir sur ses choix, l'affirmation de ses goûts et une autodétermination pour la création d'un nouveau "soi". Le vêtement agit comme un vrai outil de recherche identitaire afin d'aider les femmes en souffrance à changer de regard sur leur image et à reprendre confiance en elles.
Habit, intervient en milieu associatif, médical ou social que ce soit en groupe de paroles, atelier pratique, conférence, en entretien individuel ou suivi personnalisé. Le but est de proposer un accompagnement où ces femmes se sentent en confiance pour entamer le changement et se réapproprier leurs corps. Combattre ses complexes, trouver son identité textile, oser assumer qui on est, composer et associer des pièces, réaffirmer son pouvoir de séduction, ou revaloriser son dressing sont des moyens de transformation et de réflexion sur soi.